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STYLE ET CULTURE POP

ASOS MAGAZINE RENCONTRE LES LITTLE MIX

Jade Thirlwall, Jesy Nelson, Leigh-Anne Pinnock et Perrie Edwards sont devenus le premier groupe à remporter le X Factor. Depuis, elles ont vendu 45 millions d’albums, battu des records de vente et remporté de nombreux prix. À la veille de la sortie de leur disque LM5, le groupe prend le temps de parler avec ASOS Magazine de leurs nouveaux morceaux, de leur lutte contre la pression du milieu musical et de l'activisme qui sommeille en elles. Découvrez des extraits de l'interview ci-dessous et shoppez le nouveau numéro du magazine ASOS - C'est Party 2018 :
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Le nouvel album

« Strip est un tournant pour nous. [LM5] est l’album qu’on a toujours rêvé de faire », explique Jesy, quelques jours avant notre shooting. Aujourd’hui, nous discutons dans un salon de leur label, Syco, autour d’une tasse de thé. Elles essaient de se souvenir de quand – et pourquoi – elles ont commencé à écouter leur conscience sociale. « On a toutes souffert de complexes et de harcèlement, et on a toujours écrit des chansons à propos de ça, comme Wings, ajoute Jesy. Mais on n’a pas l’impression d’avoir sorti une putain de chanson pour clamer tout ça haut et fort. Depuis un an, on se sent de mieux en mieux dans nos corps, qu’on grossisse ou pas. Maintenant, on s’en fout complètement. »
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Les premières années de Jesy dans le groupe

« Au début, c’était très dur pour moi. J’avais l’impression que je ne pourrais jamais me libérer du regard des gens. Aujourd’hui encore, ça me rend triste d’en parler, explique-t-elle les larmes aux yeux. Ces années sont perdues pour moi. J’aurais dû profiter à fond, mais je me sentais tellement mal parce que l’opinion des autres sur mon apparence comptait énormément. C’est pour ça que cet album est si important pour nous. Plus on parle de ces choses-là, plus ce sera facile pour les gamins. On veut qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls. »
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La lutte contre les pressions de l'industrie musicale

« On ne devait même pas chanter sur le plateau du X Factor, ils ne pensaient pas qu’un groupe de filles en était capable. Mais on a refusé de se laisser faire, se moque Leigh-Anne. Et elles ne se sont pas arrêtées en si bon chemin. Jade se souvient d’un événement organisé par une radio aux États-Unis avec plein de VIP. « Quelqu’un du label m’a dit : “Va flirter avec tous ces mecs importants.” J’étais en mode : “Va te faire foutre. Pourquoi je dois flirter pour qu’on passe ma chanson à la radio ?” » Elles savent qu’elles ont de la chance de pouvoir compter les unes sur les autres. Les choses auraient pu tourner différemment si elles avaient fait une carrière solo. « Au début, on nous a dit de ne pas nous impliquer dans nos clips », se souvient Jesy. « Un énorme producteur américain nous a dit qu'on allait écrire nos chansons pour nous », rajoute Jade. Soupir collectif. « On a compris qu’on devait bosser dix fois plus dur que les autres, ce qui est insupportable vu qu’on écrit nos propres chansons », remarque Jesy.
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Les standards de beauté illusoires

« C’est partout. Tu ouvres un magazine – pas celui d’ASOS ! – ou tu vas sur un site et toutes les filles sont ultra-minces, rien ne dépasse de leurs maillots. Et je me dis : “Ouais, clairement je vais pas ressembler à ça à Mykonos.” Tu peux pas y échapper. Il faut pas oublier que Instagram ou les couv’ des magazines sont juste un petit bout de la réalité qu’on veut bien te montrer. Je pense que le monde n’a jamais eu autant besoin d’un album comme LM5. On va continuer à marteler tout ça jusqu’à ce que ça rentre : on veut donner le pouvoir aux femmes, nous y compris. »
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L'engagement de Jade auprès de la communauté LGBTQ+

« C’est bien de dire qu'on adore Kylie Minogue et de sortir dans des bars gays, mais on doit faire des choses concrètes pour nos fans. Si je veux me définir comme alliée [de leur cause], je dois savoir de quoi je parle, souligne-t-elle. Je viens d’une ville populaire du Nord de l’Angleterre où les gens sont toujours très conservateurs, je sais qu’il y a encore du boulot. Il faut éduquer les gens et s’éduquer soi-même. »
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Leigh-Anne et le fait d'être une femme métisse dans le monde de la pop

«Les deux premières années du groupe, je me sentais vraiment invisible. J’en parlais souvent en pleurs à mon manager, je n’arrivais pas à trouver ma place et je ne savais pas pourquoi. J’avais l’impression d’avoir moins de fans que les autres. C’était étrange. Je ne me disais pas que c’était parce que ma peau était plus sombre que la leur. »« Aujourd’hui, je ne me sens plus seule parce que de plus en plus de femmes en parlent ouvertement, explique-t-elle. Le racisme est un énorme problème au cœur de notre société. C’est flippant. Mais plus on en parle, plus on peut changer les choses. Des femmes comme Chidera et Nia sont ultra-positives, adorent la couleur de leur peau et sont juste géniales ! On a besoin de ce genre de modèles dans notre industrie. »

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